La circulation en Grèce, un défi constant

La Grèce figure parmi les pays les plus touchés par la circulation routière. Selon une étude récente, elle se classe dans le top 20 des nations aux routes les plus embouteillées. Tous ceux qui ont déjà conduit à Athènes en savent quelque chose : la circulation est un problème récurrent, absorbant chaque jour des heures de temps précieux que l’on pourrait utiliser autrement.

D’après des déclarations de Thanasís Tsianós, président d’un important groupe d’experts en transport, une conductrice en Attique passe en moyenne environ 60 minutes par jour derrière son volant, dont 30 minutes en proie aux embouteillages. Pour celles et ceux qui circulent dans le centre d’Athènes, cette durée dépasse souvent deux heures. De quoi réfléchir à des alternatives (ah, ces trajets en transports en commun qui pourraient soulager les nerfs !).

Cette étude, menée auprès de 12 015 conductrices et conducteurs du monde entier, leur a demandé de noter la congestion routière sur une échelle de 0 à 10, le chiffre 0 indiquant des routes dégagées et 10 des bouchons endémiques.

Les pays avec le plus d’embouteillages

En tête de ce classement, on retrouve l’Albanie, où les conductrices évaluent les routes avec une note de 7,14 sur 10. Tirana, la capitale, est célèbre pour ses routes souvent engorgées. La situation est exacerbée par une augmentation importante du tourisme, en particulier durant les mois d’été. Cela nous amène à nous demander : comment ces villes peuvent-elles s’adapter pour accueillir un nombre croissant de visiteurs ?

La seconde place est occupée par le Monténégro (7,12 sur 10), suivi par le Maroc (6,91), la Allemagne (6,74) et la Turquie (6,71). La France, pour sa part, se positionne à la 9ème place avec un score de 6,45, ce qui montre que la congestion n’est pas un phénomène isolé.

Dans cette compétition peu enviable, la Grèce se trouve classée à la 17ème place, avec une note de 5,72 sur 10. Ce constat démontre que les embouteillages sont un phénomène récurrent sur les principales artères du pays, particulièrement à Athènes, où la situation mérite une attention particulière.

Les chiffres de la congestion

En tenant compte des dernières données, le classement des pays les plus touchés par les embouteillages est le suivant :

1. Albanie (7,14)
2. Monténégro (7,12)
3. Maroc (6,91)
4. Allemagne (6,74)
5. Turquie (6,71)
6. Pologne (6,67)
7. Île Maurice (6,63)
8. Canada (6,56)
9. France (6,45)
10. Bulgarie (6,36)
11. Italie (6,33)
12. Australie (6,23)
13. Espagne (6,19)
14. Croatie (6,13)
15. Royaume-Uni (6,01)
16. Portugal (5,99)
17. Grèce (5,72)
18. Nouvelle-Zélande (5,45)
19. Chypre (5,24)
20. Irlande (5,19)

Réflexion sur l’avenir des transports

Face à ces constats, il est vital de se poser des questions sur l’évolution des systèmes de transport dans des villes comme Athènes. Quels aménagements peuvent être envisagés pour améliorer la circulation ? La priorité devrait-elle être donnée à des alternatives durables comme le transports en commun ou même le développement de vélos en libre-service ? Les conductrices et conducteurs, avec leurs expériences variées, ont beaucoup à partager pour aider à résoudre ce défi.

En définitive, la route n’est pas qu’une question de déplacement. C’est un espace qui mérite d’être repensé pour assurer des trajets plus sereins. Alors, qu’en pensez-vous ?