Ce que vous devez retenir
- La révolution de l’électromobilité prend une ampleur considérable sur le marché français, alors que de plus en plus de conductrices optent pour des voitures à zéro émission.
- L’échelon 1 concerne la maintenance de base sans interaction avec le système haute tension, tandis que l’échelon 2 se concentre sur la manipulation des batteries et sur les systèmes électriques de haute tension.
- En observant ces changements, l’essor des véhicules électriques ouvre non seulement la voie à de nouvelles options pour les conductrices, mais aussi à des carrières prometteuses pour celles désireuses de faire leur chemin dans l’industrie automobile.
L’essor des véhicules électriques en France
La révolution de l’électromobilité prend une ampleur considérable sur le marché français, alors que de plus en plus de conductrices optent pour des voitures à zéro émission. Cela marque un changement significatif dans les habitudes de consommation automobile, notamment parmi celles qui hésitaient encore à franchir le pas.
Les données des dernières années témoignent bien de cette évolution. Les ventes des véhicules de technologie électrique ont connu une hausse exponentielle. Prenons l’exemple de 2021, avec plus de 2 100 immatriculations d’automobiles entièrement électriques. Ce chiffre a grimpé à près de 2 800 en 2022, puis à 6 400 en 2023, pour atteindre 8 700 immatriculations l’année dernière. Les estimations pour 2025 sont optimistes, annonçant déjà 6 200 ventes pour cette année en cours.

Ce mouvement vers l’électrique est également accompagné d’une amélioration des infrastructures, comme le montre le nombre de stations de recharge publiques. En 2019, la France comptait à peine 58 points de recharge. Aujourd’hui, ce réseau s’est étendu à plus de 7 000 stations, avec un objectif ambitieux d’atteindre 25 000 d’ici 2030, selon les annonces des autorités.
Cette montée en puissance des véhicules électriques nécessite une adaptation du marché du travail. En effet, avec la multiplication des voitures électriques sur nos routes, la demande pour des techniciennes formées devient cruciale (indre des connaissances pointues). Ces professionnelles joueront un rôle fondamental dans l’entretien et la réparation de cette nouvelle catégorie de véhicules.

Le secteur automobile évolue, et les nouvelles réglementations comme la décision ministérielle de 2023 encadrent déjà la formation des techniciennes spécialisées. Celle-ci a pour but de normer les pratiques et de garantir un service de qualité pour les voitures électriques, hybrides et autres modèles avancés.
Les techniciennes de haute tension sont celles qui interviennent sur les systèmes électriques des véhicules. Elles se classifient selon leur niveau de compétence : L’échelon 1 concerne la maintenance de base sans interaction avec le système haute tension, tandis que l’échelon 2 se concentre sur la manipulation des batteries et sur les systèmes électriques de haute tension.

Pour devenir technicienne de véhicules haute tension de catégorie 1, certaines conditions sont à remplir. Il faut avoir au moins 18 ans et être en possession d’une certification reconnue dans le domaine (par exemple, celle de mécanique ou d’électrotechnique). Chose intéressante, l’apprentissage dans ce domaine ne se limite pas aux écoles classiques. Les centres de formation agréés et les instituts de technologie participent également à cette montée en compétences.
Les techniciennes de catégorie 2 doivent, quant à elles, satisfaire à des exigences encore plus pointues. Cela inclut une formation spécialisée et une validation de leur savoir-faire, avec l’ajout d’une expérience pratique nécessaire pour la manipulation de systèmes complexes.
En observant ces changements, l’essor des véhicules électriques ouvre non seulement la voie à de nouvelles options pour les conductrices, mais aussi à des carrières prometteuses pour celles désireuses de faire leur chemin dans l’industrie automobile. Ce secteur est non seulement dynamique, mais il représente également un enjeu environnemental majeur pour l’avenir.
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