Ce que vous devez retenir

Comme le précise le PDG, Mercedes ressent le besoin d’optimiser sa structure et de s’adapter à la transition vers une mobilité durable.
Mercedes insiste sur le fait que cette initiative ne conduit pas à des licenciements obligatoires, mais vise plutôt une reconfiguration harmonieuse de son personnel, favorisant ainsi la flexibilité de l’entreprise durant la transition à venir.
d’une part, réduire ses coûts sans susciter de désincontentement parmi ses salariées, et d’autre part, offrir la possibilité aux employées proches de la retraite de lever les option de départ dans un cadre serein.

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Changements dans l’industrie automobile : le programme de départs chez Mercedes

Mercedes initie un programme de départs volontaires qui marque un tournant dans l’histoire de l’entreprise. Ce projet ambitieux favorable à une restructuration vise à réduire les coûts opérationnels, tout en s’alignant sur les défis économiques présents. Environ 40 000 employées sont concernées, avec déjà 4 000 abonnements acceptés.

Il s’agit ici du plus grand programme de départs volontaires observé dans l’industrie automobile allemande. Mercedes cherche à réorganiser de manière significative ses sections administrative et technique pour améliorer son efficience face aux évolutions de l’électrification.

Comme le précise le PDG, Mercedes ressent le besoin d’optimiser sa structure et de s’adapter à la transition vers une mobilité durable. La fin annoncée des moteurs thermiques d’ici 2035 requiert une adaptation rapide et réfléchie (d’ailleurs, ça a suscité quelques débats parmi les passionnées de voitures). Le programme se nomme « Next Level Performance » et s’inscrit dans un projet plus vaste de réduction de coûts atteignant 5 milliards d’euros d’ici 2027.

Ce plan cible principalement les postes administratifs, techniques et informatiques, ainsi que les paliers intermédiaires non directement impliqués dans la production. La situation actuelle incite la marque à repenser sa stratégie tout en donnant l’opportunité à ses salariées de quitter l’entreprise avec un package attractif. Prenons par exemple une responsable de 55 ans avec 30 ans de service suivant un salaire de 9 000 euros : elle pourrait recevoir plus de 500 000 euros. Une autre de 45 ans, avec 20 ans d’expérience et un salaire de 7 500 euros, pourrait s’attendre à environ 300 000 euros.

Le principe de ce programme repose sur ce qu’on appelle la « double acceptation volontaire », signifiant que l’accord doit être mutuel. Mercedes insiste sur le fait que cette initiative ne conduit pas à des licenciements obligatoires, mais vise plutôt une reconfiguration harmonieuse de son personnel, favorisant ainsi la flexibilité de l’entreprise durant la transition à venir.

Les objectifs de la marque sont doubles : d’une part, réduire ses coûts sans susciter de désincontentement parmi ses salariées, et d’autre part, offrir la possibilité aux employées proches de la retraite de lever les option de départ dans un cadre serein. Cela évite ainsi d’éventuelles réductions de personnel à l’avenir.

Les réactions au sein de la société sont variées. Beaucoup voient en cette proposition une opportunité en or pour une retraite anticipée. D’autres craignent pour l’avenir de leur emploi dans un marché du travail déjà instable, particulièrement affecté par la transition énergétique. L’évolution vers l’électrification pourrait apporter son lot de défis, mais elle offre également une occasion de transformation.