Ce que vous devez retenir
- La seconde a frappé à la fin des années 2000, lorsque la crise économique a gelé ou laissé de côté de nombreux chantiers, laissant ainsi derrière eux des tronçons de routes jamais utilisés.
- Ces espaces de culture et d’expérience offriront aux visiteurs la possibilité de se déplacer à pied, à vélo, ou encore avec des véhicules à faible vitesse, tout en savourant la beauté des paysages environnants et la richesse de la gastronomie locale.
- Des initiatives similaires ont été mises en place en France et au Portugal, où des anciennes voies ont été réutilisées et reconfigurées de manière à créer des parcours attrayants pour les touristes et locaux.
Renaissance des routes : transformer les anciennes voies en musées vivants
En Espagne, un projet audacieux émerge : convertir des routes anciennes et abandonnées en de véritables « musées vivants ». Mobilisée autour de cette initiative, la gouvernement espagnole a annoncé qu’elle souhaite redonner vie à plusieurs kilomètres d’infrastructures routières, aujourd’hui laissées à l’abandon.
Ce plan, prévu sur un horizon de quatre ans, a pour objectif de restaurer et mettre en valeur ces routes qui ont perdu leur utilité face à l’essor des autoroutes modernes. L’idée est de marier histoire et tourisme, tout en offrant aux usagers la possibilité de redécouvrir des parcours d’exception.

Ces voies historiques, construites il y a plusieurs décennies, seront réhabilitées sous l’appellation de « routes du patrimoine », accessibles à la fois aux conductrices, aux piétonnes et aux cyclistes. Les anciennes artères, souvent créées en période de prospérité, voient aujourd’hui leur charme redécouvert.
Rappelons que l’Espagne a traversé des crises d’infrastructures par le passé. La première crise majeure a eu lieu à la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque de nombreux projets routiers ont été abandonnés en raison de financements insuffisants. La seconde a frappé à la fin des années 2000, lorsque la crise économique a gelé ou laissé de côté de nombreux chantiers, laissant ainsi derrière eux des tronçons de routes jamais utilisés.
Actuellement, ces voies laissées pour compte font l’objet d’un renouveau qui conjugue tradition et durabilité. Le projet s’oriente vers des travaux de restauration et d’entretien, ayant comme but de transformer ces routes en « musées routiers ». Ces espaces de culture et d’expérience offriront aux visiteurs la possibilité de se déplacer à pied, à vélo, ou encore avec des véhicules à faible vitesse, tout en savourant la beauté des paysages environnants et la richesse de la gastronomie locale.

Ces itinéraires deviendront un mélange d’esthétique naturelle et d’identité culturelle, leurs attraits s’alignant également avec un tourisme respectueux des petites communautés adjacentes.
D’après des sources locales, quelques-unes des routes à inclure dans ce programme sont de vieilles artères qui traversent des régions pittoresques ou des sites historiques. Ces axes seront redessinés pour inciter les visiteuses à ralentir, à apprécier le trajet et à tisser un lien plus humain avec la notion de voyage.

Le projet espagnol ne fait pas cavalier seul en Europe. Des initiatives similaires ont été mises en place en France et au Portugal, où des anciennes voies ont été réutilisées et reconfigurées de manière à créer des parcours attrayants pour les touristes et locaux.
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