Ce que vous devez retenir
- La marque a classé le Vigoz dans la catégorie L5e, ce qui signifie qu’il est reconnu comme un moyen de transport à moteur léger, similaire à une petite moto.
- Il n’y a pas de chaîne, aucune connexion mécanique, et chaque coup de pédale est interprété par des capteurs et des algorithmes, fournissant une réponse instantanée du moteur.
- La compagnie envisage un modèle sous abonnement pour l’acquisition du Vigoz en France, nécessitant le permis de conduire de catégorie B.
Vigoz : un nouveau souffle pour l’urbanité
Dans un contexte où l’urbanité et la mobilité durable sont au cœur des préoccupations, le Vigoz se distingue comme une réponse innovante. Ce tricyle électrique, développé par une start-up française de Savoie, a été conçu pour assurer des déplacements fluides tant en milieu urbain qu’en dehors. Avec une vitesse maximale de 120 km/h et une autonomie de 160 kilomètres, il combine technologie moderne et effort physique grâce à ses pédales.
Une conception audacieuse
La marque a classé le Vigoz dans la catégorie L5e, ce qui signifie qu’il est reconnu comme un moyen de transport à moteur léger, similaire à une petite moto. Contrairement aux vélos ou scooters électriques qui sont bridés à des vitesses de 45 km/h, le Vigoz peut circuler légalement sur les routes à plus de 100 km/h, y compris sur les autoroutes.
PERS : un système révolutionnaire
Au cœur de cette créature de l’innovation se trouve le système PERS (Pedaling Energy Recovery System). Ce dispositif électronique permet de transformer les efforts des pieds en impulsions électriques. Il n’y a pas de chaîne, aucune connexion mécanique, et chaque coup de pédale est interprété par des capteurs et des algorithmes, fournissant une réponse instantanée du moteur.
Imaginez simplement démarrer avec le premier coup de pédale : le Vigoz réagit au quart de tour, ajustant sa vitesse à chaque mouvement. En cas de besoin de ralentir, il suffit de pédaler à l’envers pour ralentir tout en rechargeant la batterie.
Design et sécurité avant tout
Le Vigoz affiche un design aérodynamique et futuriste, élaboré pour optimiser l’ergonomie de la conduite. Pesant 550 kg, il est conçu pour deux personnes, le passager prenant place à l’arrière, dans un agencement semblable à celui d’une moto. Plus encore, la position légèrement couchée du conducteur – avec sa tête à 130 cm du sol – optimise non seulement le confort pour pédaler, mais aussi la visibilité.
La visibilité est essentielle, surtout dans des conditions où elle peut être réduite. C’est pourquoi la taille du Vigoz lui permet d’être bien identifiable sur la route. Sa structure robuste inclut des éléments d’absorption d’énergie lors d’éventuels impacts, protégeant efficacement le conducteur et le passager.
Un habitacle confortable et pensé pour l’utilisateur
Le système de freinage utilise des freins hydrauliques avec ABS, intégrant également un système de récupération d’énergie. Chaque détail a été pensé pour garantir sécurité et confort : les sièges sont aérés et conçus pour accueillir des personnes mesurant entre 1,45 m et 2,05 m. De plus, au lieu d’un volant traditionnel, deux manettes sont disposées de part et d’autre du conducteur, procurant ainsi une sensation de contrôle plus naturelle.
Une autonomie et une charge adaptées
La batterie de 22 kWh se recharge entièrement en environ six heures via une prise standard. L’autonomie de 160 kilomètres est optimisée durant la conduite active grâce au pédalage. Ce chiffre a été constaté dans des environnements exigeants comme ceux des Alpes françaises, où les dénivelés peuvent être marquants.
Un modèle d’abonnement pour une mobilité consciente
La philosophie développée autour du Vigoz encourage un mode de transport plus conscient. L’objectif n’est pas uniquement la valorisation économique, mais aussi l’impulsion d’une activité physique dans nos déplacements quotidiens. La compagnie envisage un modèle sous abonnement pour l’acquisition du Vigoz en France, nécessitant le permis de conduire de catégorie B.
Le vrai enjeu : la démonstration technologique
La start-up admet que le but n’est pas la commercialisation à grande échelle, mais plutôt de démontrer l’efficacité de son système PERS. Le Vigoz représente plus une expérimentation qu’un véhicule destiné à la consommation de masse. Dans un monde où les déplacements deviennent de plus en plus passifs, le Vigoz espère transformer chaque trajet en une expérience active. S’engager dans une activité physique quotidienne, même de manière modérée, pourrait radicalement changer notre qualité de vie.
Un produit à surveiller
Le Vigoz suscite déjà un intérêt notable. Même si son avenir commercial reste à définir, l’innovation qu’il propose pourrait bien transformer notre façon de percevoir la mobilité en milieu urbain.
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