Ce que vous devez retenir
- Une fois le couvercle des soupapes retiré, la première image montrait des résidus de carbone sur les arbres à cames, ainsi qu’une légère accumulation de boue sur les pignons, mais sans aucune trace de copeaux métalliques.
- On a retrouvé des résidus de carbone sur les pistons et une légère usure dans le cylindre 4, suggérant que des particules étrangères avaient pu pénétrer en raison d’une admission d’air non d’origine.
- Cela ne doit pas non plus masquer le fait que les chemises étaient en très bon état, les segments de piston fonctionnels, et le vilebrequin ainsi que les coussinets étaient presque parfaits, confirmant que le moteur fonctionnait de manière adéquate malgré des soucis de compression.
La longévité du moteur Toyota en question
Après 500 000 kilomètres, un moteur six cylindres de Toyota a été ouvert pour la première fois, et les résultats révèlent pourquoi la marque est devenue synonyme de fiabilité.
Il n’est pas rare d’entendre des histoires de moteurs Toyota qui fonctionnent sans relâche aux quatre coins du monde. Qu’est-ce qui explique cette réputation bâtie sur des données concrètes plutôt que sur des réputations? Un exemple marquant est celui d’un moteur six cylindres 1FZ-FE monté sur un Toyota Land Cruiser, qui a atteint 550 000 kilomètres avant d’être ouvert. Ce moteur illustre parfaitement ce que signifie être « conçu pour durer ».

Dans un monde où de nombreux moteurs peinent à atteindre 200 000 kilomètres sans réparations significatives, celui-ci, produit dans les années 90, prouve avec emphase pourquoi Toyota est un symbole mondial de fiabilité.
Cette étude de cas a été révélée grâce à une chaîne spécialisée sur YouTube dans le domaine des moteurs. Le véhicule est arrivé à cette chaîne après avoir subi un grave accident, le mettant hors d’usage. Avant même d’être ouvert, le présentateur a constaté une faible compression dans les cylindres 4 et 5, ce qui en faisait un candidat idéal pour démonter.
Une fois le couvercle des soupapes retiré, la première image montrait des résidus de carbone sur les arbres à cames, ainsi qu’une légère accumulation de boue sur les pignons, mais sans aucune trace de copeaux métalliques. Les arbres à cames, les paliers, ainsi que le couvercle de tête présentaient une usure normale pour un kilométrage aussi élevé, sans dommage sérieux. Même la chaîne de distribution était en bon état, et les 24 soupapes étaient propres, sans encrassement notable.

Lorsque la tête a été retirée, les découvertes étaient encore plus révélatrices. On a retrouvé des résidus de carbone sur les pistons et une légère usure dans le cylindre 4, suggérant que des particules étrangères avaient pu pénétrer en raison d’une admission d’air non d’origine. Cela ne doit pas non plus masquer le fait que les chemises étaient en très bon état, les segments de piston fonctionnels, et le vilebrequin ainsi que les coussinets étaient presque parfaits, confirmant que le moteur fonctionnait de manière adéquate malgré des soucis de compression.
En examinant le carter, qui avait été perforé par l’accident, ainsi que le filtre à huile, aucune trace de résidus métalliques n’a été trouvée. Cela indique que le cœur du moteur est resté globalement sain, malgré son âge avancé et le kilométrage impressionnant.
Bien sûr, le 1FZ-FE présente certaines vulnérabilités. Le joint de culasse est sensible à toute surchauffe, et les tendeurs de chaîne peuvent se dégrader, laissant des morceaux plastiques circuler dans l’huile. Cela dit, même avec 550 000 kilomètres, ce n’est pas le moteur qui a causé la perte du Land Cruiser, mais l’accident lui-même.
Le moteur, semble-t-il, aurait pu continuer à fonctionner dans d’autres conditions, prolongeant ainsi sa légende.
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