Ce que vous devez retenir
- Ce succès est le cinquième de la carrière de Russell et vient se greffer à sa seconde victoire de la saison, confirmant ainsi sa montée en puissance.
- En raison de l’humidité persistante sur la piste après des averses précédentes, la gomme dure a été écartée, ce qui a joué un rôle notable dans la gestion des performances en course.
- Ce Grand Prix de Singapour a une fois de plus mis en avant les défis de la F1 moderne, où les pilotes et les stratèges doivent constamment s’adapter aux conditions changeantes de la piste.
Retour sur le Grand Prix de Singapour : une victoire pour Mercedes
Le Grand Prix de Singapour, couru sur le circuit urbain emblématique, a marqué le dix-huitième round du championnat du monde de Formule 1 cette année. La victoire a été remportée par la Mercedes conduite par George Russell, qui a su tirer parti de sa pole position et n’a jamais été véritablement menacée. À peine a-t-elle cédé brièvement son avance durant les arrêts aux stands, juste après le départ de la course. Ce succès est le cinquième de la carrière de Russell et vient se greffer à sa seconde victoire de la saison, confirmant ainsi sa montée en puissance.
Avec cette victoire, elle est désormais la sixième pour Mercedes à Singapour et la 131e au total dans l’histoire de la Formule 1. C’est un moment marquant pour l’équipe, qui se positionne comme l’une des forces majeures dans le paysage de la F1.

La performance des autres écuries
En parallèle, la McLaren a également brillé, cumulant 27 points grâce aux belles performances de Lando Norris qui a terminé troisième, et Oscar Piastri, qui a ajouté une quatrième place. Cela permet à McLaren de conserver son titre de champion des constructeurs pour la deuxième année consécutive, portant son palmarès à dix titres. L’équipe du Woking a un riche héritage, ayant remporté quatre titres consécutifs entre 1988 et 1991. Elle se positionne ainsi seule à la deuxième place des titres des constructeurs, devant la Ferrari, qui détient 16 championnats.

Quant à Max Verstappen, il n’a toujours pas réussi à décrocher sa première victoire à Singapour. Il a terminé une nouvelle fois deuxième, accumulant ainsi sa troisième fois sur le podium dans cette course. Cela soulève des interrogations sur les choix stratégiques et l’adaptation aux spécificités du circuit urbain singapourien.
Les choix de pneumatiques et leur impact sur la course
Les choix de pneumatiques au départ ont été cruciaux pour le positionnement des équipes. La majorité des pilotes (quatorze au total) ont opté pour le pneu moyen (C4), tandis que six autres, dont Verstappen et Alonso, ont choisi la gomme douce (C5). En raison de l’humidité persistante sur la piste après des averses précédentes, la gomme dure a été écartée, ce qui a joué un rôle notable dans la gestion des performances en course.
Au fur et à mesure que la course a avancé, la gomme dure est devenue la plus utilisée pour le second segment. Les stratégies ont varié, avec des pilotes comme Hamilton, Gasly et Hulkenberg réalisant deux arrêts. En termes de longévité, les pneus moyens ont réussi à établir un record, totalisant 508 tours d’utilisation, tandis que les durs ont complété quatre tours de moins.

La réaction de Pirelli et les performances des gommes
Mario Isola, directeur des sports motorisés chez Pirelli, a exprimé ses félicitations à Russell pour sa victoire et à McLaren pour son titre. Il a également mentionné qu’une fois de plus, les pilotes ont démontré une maîtrise impressionnante dans la gestion des pneumatiques sur un circuit aussi complexe que Singapour. La capacité à réaliser jusqu’à 50 tours avec une gomme moyenne, ou 38 avec une gomme douce, témoigne d’une stratégie bien pensée.
Isola a noté que, même avec une gomme théorique C8 en compétition, l’issue de la course n’aurait pas été fondamentalement différente. Les trois types de gommes ont montré une compétitivité qui a rendu la course non seulement palpitante, mais aussi tactiquement complexe.

Ce Grand Prix de Singapour a une fois de plus mis en avant les défis de la F1 moderne, où les pilotes et les stratèges doivent constamment s’adapter aux conditions changeantes de la piste. Les rivalités sont plus vives que jamais et les performances des voitures responsables du spectacle sont à surveiller. Seul l’avenir nous dira qui émergera en tête dans cette lutte acharnée pour le titre.
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