Ferrari se lance enfin dans l’électrique : découvrez les premières infos sur son futur bolide zéro émission !

C’était inévitable, et ça y est, c’est confirmé : Ferrari travaille sur son premier modèle 100% électrique. Bien que peu de détails aient été dévoilés pour le moment, la marque italienne a tout de même lâché quelques indices sur ce qui s’annonce comme une révolution pour le constructeur de Maranello. Décryptage.

2025, l’année du grand saut dans l’électrique pour Ferrari

C’est l’une des rares informations officielles concernant ce projet : Ferrari a annoncé que son premier modèle électrique sera présenté fin 2025, sous forme de prototype. La version de série devrait suivre courant 2026, sans trop s’éloigner du concept.

Compte tenu des délais de développement d’un nouveau véhicule, en particulier lorsqu’il s’agit d’une première incursion dans l’électrique, le projet doit déjà être bien avancé à l’heure actuelle.

Les confidences du PDG sur ce Ferrari d’un nouveau genre

Ferrari entretient le mystère et distille les informations au compte-gouttes. Cependant, en avril dernier, Benedetto Vigna, PDG de Ferrari, a accordé une interview à CNBC Squawk Box Europe dans laquelle il a donné quelques indices sur la voiture.

Il a ainsi souligné que « si vous connaissez la technologie, vous savez que vous pouvez aussi faire beaucoup de choses avec les voitures électriques », laissant entendre qu’il est possible de créer une Ferrari électrique qui conserve les valeurs et les performances propres aux modèles thermiques de la marque.

Il a également expliqué que l’aspect émotionnel restera clé : « Lorsque nous parlons de voitures de luxe comme les nôtres, nous parlons de l’émotion que nous pouvons transmettre à nos clients, donc nous ne parlons pas de voitures fonctionnelles comme les autres véhicules électriques que l’on voit sur la route ».

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Un son unique, même en électrique

Nombreux sont les tifosi qui craignent que la sonorité emblématique des Ferrari ne se perde avec le passage à l’électrique. Mais Vigna a tenu à rassurer les fans en indiquant que la société développait des signatures sonores spécifiques pour ce modèle.

Bien que les détails n’aient pas été précisés, cela suggère que la voiture sera équipée d’un système de génération de son artificiel. Une pratique courante sur les véhicules électriques qui peut donner des résultats convaincants, à défaut d’être exactement ceux d’un moteur thermique. BMW a par exemple fait appel à Hans Zimmer dans ce but.

Pas de batteries maison

Comme le rapportait Reuters en avril, Ferrari souhaite accroître ses connaissances sur les batteries électriques, mais n’a pas l’intention de fabriquer les siennes. Une approche logique compte tenu du volume de ventes de la marque (14 000 voitures en 2023), qui rendrait un tel développement difficile à rentabiliser.

Vigna expliquait : « Nous voulons ouvrir les cellules et comprendre ce qu’il y a dedans. La production sera toujours réalisée par des fabricants externes, sur la base du savoir-faire que nous espérons acquérir grâce à ce centre de recherche. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre les cellules comme des boîtes noires ».

Les rumeurs vont bon train

Voilà tout ce que l’on sait officiellement sur le premier Ferrari 100% électrique. Mais internet étant ce qu’il est, les rumeurs et fuites concernant le modèle ne manquent pas.

L’un des aspects qui suscite le plus de curiosité est le type de carrosserie qu’il adoptera. Rien d’officiel à ce sujet, mais les bruits de couloir semblent écarter le format SUV. Ouvrir la voie électrique avec un 4×4 serait sans doute forcer le trait, malgré le bon accueil réservé au Ferrari Purosangue.

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La firme ayant déclaré qu’il s’agirait d’une « vraie » Ferrari exploitant le savoir-faire de la marque en compétition, un super-sportif ou un grand tourisme paraît plus probable.

Des brevets sur une sportive électrique plaçant les batteries derrière le conducteur pour imiter la répartition des masses d’une sportive thermique à moteur central ont par exemple fait surface en 2022.

La puissance non plus n’a pas été évoquée, mais s’agissant d’une Ferrari, on peut s’attendre à des performances élevées. Plus de 500 ch semblent un minimum, reste à voir si la firme veut se positionner dans la catégorie « super » ou « hyper ».

Une chose est sûre : ce premier Ferrari électrique sera scruté de près. La marque devra réussir l’exploit de concilier son héritage et ses valeurs avec ce nouveau terrain de jeu qu’est l’électrique. Un défi de taille, mais qui pourrait bien ouvrir un nouveau chapitre passionnant dans l’histoire du Cheval Cabré. Rendez-vous en 2025 pour en avoir le cœur net !

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