État des finances publiques dans le secteur automobile

Les recettes liées aux automobiles affichent une situation inquiétante, même en pleine reprise des ventes de voitures neuves. Les données du mois d’août 2025 révèlent une chute de 62,5% des revenus issus de la taxe de mise en circulation, engendrant des alarmes non seulement au sein du ministère des Finances mais aussi pour les responsables des entreprises d’importation.

Plus précisément, les revenus provenant de la taxe de mise en circulation ainsi que des taxes de circulation se sont élevés à seulement 397 millions d’euros en août 2025, contre 1,003 milliard d’euros durant le même mois en 2024. Cette différence met en lumière une tendance préoccupante qui pourrait déséquilibrer le budget public.

Un fait inquiétant est l’évolution des revenus provenant de la taxe de mise en circulation, qui, bien que légèrement négatifs, restent en dessous des attentes. Pour août 2025, les données officielles indiquent une légère baisse de 0,63% des revenus, avec 311 millions d’euros en comparaison à 313 millions d’euros en août 2024. Les anticipations budgétaires pour cette période étaient de 325 millions d’euros, soit une prévision optimiste qui n’a pas été atteinte.

Pour mémoire, en 2024, les recettes totales générées par la taxe de mise en circulation s’élevaient à 450 millions d’euros, tandis que les prévisions actuelles pour 2025 tablent sur des recettes de 466 millions d’euros. Cela signifie une augmentation attendue de 3,55%, mais la réalité actuelle semble aller à l’encontre de ces chiffres prévisionnels.

Concernant le TVA, qui inclut également les recettes en lien avec l’automobile, une augmentation de 6,6% a été observée. Les revenus pour le mois d’août 2025 ont atteint presque 25,6 milliards d’euros, contre 24 milliards d’euros l’année précédente. Ainsi, l’État a perçu un montant supérieur d’environ 1,6 milliard d’euros qu’en août 2024.

Malheureusement, les prévisions budgétaires pour le mois d’août 2025 prévoyaient des revenus de 25 milliards d’euros, chiffre donc réalisé. Les flux de revenus liés à la TVA, surtout ceux des voitures, n’ont pas suivi cette tendance positive.

Pour l’année écoulée, les revenus annuels de TVA ont atteint 26,3 milliards d’euros, tandis que les prévisions pour 2025 s’alignent autour de 26,6 milliards d’euros.

Quant aux recettes générées par le taxe sur les primes d’assurance, elles connaissent une progression de 5,29%, montant à 318 millions d’euros en août 2025, par rapport à 302 millions d’euros le même mois de l’année précédente. Les prévisions budgétaires de cette année pour août tablaient sur des recettes de 305 millions d’euros, donc cet objectif a été non seulement atteint, mais même dépassé.

Les estimations pour l’année 2025 prévoient des revenus de 586 millions d’euros, malgré une légère baisse comparée aux 591 millions d’euros générés l’année précédente.

Un autre point d’inquiétude est celui des taxes de circulation, qui enregistrent une diminution record de 87,53% en août par rapport à l’année précédente. Les revenus liés à ces taxes n’ont atteint que 86 millions d’euros, alors qu’ils étaient de 690 millions d’euros en 2024. Cette chute s’explique essentiellement par une prolongation de l’échéance de paiement l’année précédente, alors qu’une pénalité de 50% était imposée pour les paiements effectués avant février 2025.

Les prévisions pour août 2025 indiquaient des revenus de 73 millions d’euros, représentant donc une meilleure performance que celle estimée. Au total pour l’année, les revenus issus des taxes de circulation devraient monter à 1,261 milliard d’euros.

Les recettes de TVA sur les carburants ont également fait l’objet d’une évaluation, avec une diminution de 10,34%, s’établissant à 1,3 milliard d’euros, contre 1,45 milliard d’euros en août 2024. Les prévisions budgétaires étaient pourtant optimistes, avec des attentes de 1,47 milliard d’euros, mais ce montant n’a pas été atteint.

Pour cette année, la TVA sur les carburants est censée rapporter environ 2,262 milliards d’euros à l’État, alors que l’année précédente, la recette était de 2,226 milliards d’euros, soit une légère baisse.

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